Collège Victor Hugo

Collège – Nantes

Loire Atlantique
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Histoire du collège

En 1841, une congrégation religieuse va fonder un collège privé de garçons, le Pensionnat Saint Joseph, école des frères de Bel-Air.

En 1905 a lieu la séparation de l’Eglise et de l’Etat. Comme la congrégation quitte la France, le collège est fermé et les locaux confisqués.

Les bâtiments deviennent la propriété de la Compagnie Européenne de Gaz (CEG).

De 1906 à 1914 les locaux sont loués au Grand Séminaire de la Loire Inférieure.

Durant la Première Guerre Mondiale, le séminaire est réquisitionné et notre collège devient un hôpital de guerre.

En 1917, il devient école des mutilés, c’est-à-dire une école de réinsertion permettant aux victimes de guerre d’apprendre un métier compatible avec leur handicap.

En 1921, la ville de Nantes achète les bâtiments à la CEG.

En 1926, une diminution des effectifs fait que les locaux sont divisés en deux : la partie Nord est affectée à l’École Primaire Supérieure de Garçons, appelée « lycée pauvre », puis « collège moderne ».
C’est en 1961 que notre établissement prend le nom de Collège Victor Hugo.

  • Pourquoi Victor Hugo ?

Voici la réponse de celui qui l’a baptisé, Yves Cosson, professeur pendant 17 ans dans notre collège avant de rejoindre en 1963 la faculté des Lettres.

« Un jour le Principal me hèle et me dit : « Cosson, vous qui êtes un vieux Nantais et un littéraire, trouvez-moi un nom pour le collège ». Grand admirateur de Saint-Exupéry, je propose son nom. Il ne recueille guère de suffrages.C’est alors qu’un matin, en ouvrant un paquet de café en grains, j’y découvre une petite reproduction d’un monument dédié à Victor Hugo. Je pense immédiatement à Sophie Trébuchet, qui est Nantaise et très peu connue à l’époque. Il me paraît intéressant de rattacher Hugo à Nantes par l’intermédiaire de sa mère. A Nantes et à sa région puisque la maison de la tante Robin se trouve à Chateaubriant, rue du Couëré, ma rue natale. Ne dit-on pas que les parents de Victor Hugo se sont connus lors d’un bal à Chateaubriant à l’occasion d’une visite de Sophie à sa tante ? Je propose dès le lendemain le nom de Victor Hugo qui est tout de suite accepté ».